Le service d'aide et d'accompagnement à domicile (SAAD) "ABCD Saint-Joseph", géré par l'association ABCD créée en 2004, est aujourd'hui rattaché à l'hôpital Saint-Joseph de Marseille (deuxième employeur privé de la cité phocéenne et premier établissement de santé privé à but non lucratif de France).
Avec le SAAD, "nous accompagnons environ 650 bénéficiaires à Marseille, Allauch et Plan-de-Cuques" (Bouches-du-Rhône), indique sa directrice, Valérie Rippert.
"Ce sont essentiellement des personnes âgées dépendantes, qui ont été le plus souvent orientées par le département, dans le cadre de l'APA [allocation personnalisée d'autonomie], ou les caisses de retraite. Mais nous aidons également des personnes en situation de handicap, plus précisément psychique, et des familles ayant besoin de ménage et de repassage."
"Nous faisons en sorte que les personnes dépendantes soient maintenues à leur domicile dans les meilleurs conditions, le plus longtemps possible en tenant compte de leurs pathologies, de l'environnement, des aidants, etc."
Pour remplir toutes ces missions, l'association compte une centaine de salariés, intervenants à domicile pour l'essentiel (les services administratifs comptent six personnes).
Les auxiliaires de vie sociale – quasi toutes des femmes (il n'y a que deux hommes) – réalisent l'entretien du cadre de vie (ménage, linge), les courses, la préparation des repas, l'aide au lever et au coucher, voire à la toilette. Elles aident aussi aux démarches administratives (rédiger des courriers, prendre des rendez-vous médicaux).
"Nous aidons également à la mobilité", précise Valérie Rippert. "Nous pouvons accompagner les personnes chez le médecin, en courses, au cinéma, chez des amis… Il y a une grande variété de tâches. Et contrairement à un emploi en établissement, les intervenantes ont le temps de la relation. Elles se déplacent pour deux heures minimum au domicile."
L'association recrute ses auxiliaires par différents canaux, principalement Pôle emploi et la cooptation par les salariés. Mais ce ne sont pas les seuls. "Nous sommes situés sur une avenue de grand passage. Beaucoup de candidatures spontanées nous sont directement remises", explique la directrice ; d'autres sont déposées sur le site Internet.
L'association recrute également lors de salons et de forums des métiers. "Nous accueillons aussi beaucoup d'adultes stagiaires. Et ce qui est nouveau, depuis un an et demi, c'est l'apprentissage pour les 18-25 ans. Il n'existait pas dans la branche auparavant", poursuit-elle.
En 2020, un seul des deux apprentis avait poursuivi dans le métier mais, en 2021, cinq sur six sont restés dans l'association. Essentiellement des jeunes femmes qui voulaient donner du sens à leur vie professionnelle.
Enfin, grâce à son appartenance à un groupe hospitalier, le service permet également à son personnel de progresser vers d'autres métiers. "L'objectif est d'offrir des parcours à nos salariés. Si les personnes s'engagent avec nous, nous pouvons les accompagner dans leur évolution, les aider à passer des diplômes pour exercer dans le médico-social ou le sanitaire."
Les fiches métiers.
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