Dans le secteur social et médico-social, il n'est pas rare que des professionnels partagent leur temps entre plusieurs structures, et ne passent finalement qu'un jour ou deux par semaine au sein de l'établissement ou du service.
Des salariés à temps très partiel, donc, parfois considérés par leurs collègues comme des intervenants extérieurs. "Or leur donner une place au sein de l'équipe contribue à l'attractivité de ces postes et à la fidélisation de ceux qui les occupent", estime Sylvain Jouve, directeur du cabinet RH & Organisation.
C'est dès la prise de fonction que l'intégration au collectif doit être reconnue. Malgré leur temps de travail réduit, ces salariés doivent être accueillis par l'employeur avec autant soin que les autres. Au programme, notamment, une rencontre avec le responsable du service dans lequel ils vont exercer, une présentation à leurs nouveaux collègues, la transmission d'informations sur le fonctionnement de la structure et le projet associatif.
"A son arrivée, le responsable de service doit discuter avec l'intéressé de la manière dont il souhaite fonctionner, notamment dans ses échanges avec les autres membres de l'équipe, et des informations qu'il juge nécessaires pour mener à bien sa mission", recommande Sylvain Jouve.
Il est également nécessaire de leur permettre de participer aux échanges collectifs. La réunion de service a lieu le mercredi, jour où le professionnel concerné est absent ? "Dans ce cas, il faut prévoir de lui transmettre l'ordre du jour à l'avance pour lui donner la possibilité de le compléter, si nécessaire, et de faire part de ses observations par le biais, par exemple, d'un document partagé sur l'intranet", suggère Sylvain Jouve.
Le compte rendu rédigé à l'issue de la réunion doit évidemment lui être transmis. "Dans le même ordre d'idée, il doit pouvoir accéder à l'ensemble des informations liées à la vie de la structure", poursuit Sylvain Jouve. Libre à lui d'en prendre connaissance… ou pas.
Attention cependant à ne pas submerger vos "temps très partiels" de mails de service et de mises en copie inutiles. "D'où l'importance d'avoir, dès l'origine, défini avec eux les informations qui leur seront vraiment nécessaires", souligne Sylvain Jouve.
En effet, le temps d'intervention de ces professionnels étant, par définition, très limité, mieux vaut éviter de leur en faire perdre... S'ils assistent à la réunion hebdomadaire, il peut, par exemple, leur être proposé d'intervenir au début, afin de pouvoir éventuellement s'éclipser avant la fin pour reprendre leur mission. Quitte à organiser des rencontres plus longues, une fois par mois ou par trimestre. Une souplesse d'organisation à faire valoir dans le cadre d'un recrutement.
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