De l'espace et de la musique : deux éléments fondamentaux à la pratique du métier de Nathalie Renous. La trentenaire installée à Tours (Indre-et-Loire) est devenue art-thérapeute en 2012, avec une spécialité en danse et en théâtre (voir vidéo ci-dessous).
L'art-thérapie ? Une activité paramédicale utilisant le processus créatif et le potentiel de l'art dans un objectif thérapeutique et/ou de bien-être.
Membre de la délégation des art-thérapeutes du Centre-Val-de-Loire, la professionnelle intervient ainsi, au sein d'équipes pluridisciplinaires, dans le secteur sanitaire ou médico-social, dans des établissements et services très différents : centre de pédopsychiatrie, institut médico-éducatif (IME), structure de répit, foyer d'accueil médicalisé (FAM), service d'addictologie, etc.
Différentes voies permettent de se former à l'art-thérapie : un diplôme universitaire (DU) – comme celui qui est délivré par la fac de médecine de Tours – ou une certification du type de celle que propose l'Ecole d'art-thérapie de Tours, l'Afratapem.
Difficile de savoir combien d'art-thérapeutes exercent en France, et rares sont celles et ceux qui le sont à temps plein et en CDI. Mais la profession se développe, avec des niveaux de rémunération calqués sur la grille salariale des ergothérapeutes (qui s'échelonne, dans la fonction publique hospitalière, entre 1 827 euros bruts en début de carrière et 2 938 euros en fin de carrière).
Selon une étude de l'Afratapem, enfin, un professionnel libéral sera rémunéré à un taux horaire moyen de 47 €.
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