Sur le CV de Josée Aubain, 48 ans, les expériences ne manquent pas : "J'ai travaillé dans l'Education nationale, notamment en tant qu'auxiliaire de vie scolaire ; j'ai été formatrice en alphabétisation, avant de découvrir le secteur immobilier, dans un service d'attribution de logements sociaux".
"Sans oublier une expérience de secrétariat polyvalent, en lien avec mon diplôme d'assistante de gestion PME/PMI", détaille-t-elle.
"A chaque nouveau poste, j'étais déçue alors je changeais", se souvient-elle. Néanmoins, elle analyse positivement ce parcours. "A posteriori, j'ai fait le lien entre ces expériences : dans chacune, il y avait une forme d'accompagnement".
Malgré des ateliers d'orientation et un bilan de compétences, elle peine à trouver sa voie avant d'être, enfin, "guidée de façon très constructive par [sa] conseillère Pôle emploi".
"On n'entend pas couramment des louanges de l'accompagnement à Pôle emploi et, pourtant, j'ai vraiment pu me reposer sur ma conseillère", insiste-t-elle. Sur ses conseils, elle suit un atelier "Sens de la vie, sens du travail", animé par la Cité des métiers à Paris, et qui vise à la prise de conscience de ses ressources.
"Il s'agit de définir ses valeurs personnelles pour définir ses orientations de métiers", témoigne-t-elle. De là, a émergé sa volonté de s'orienter vers les métiers du social et de l'accompagnement, affinée au fil du temps vers celui de CIP.
Via Pôle emploi, toujours, elle découvre le quotidien de ce métier dans le cadre de mises en situation en milieu professionnel. Confortée dans son choix, elle entame, fin 2019, une formation avec l'Afpa, d'une durée de huit mois dont trois de stage, préparant à la certification de conseiller en insertion professionnelle.
Pour mener à bien cette formation, effectuée en partie pendant le confinement, Josée Aubain a pu s'appuyer sur la force du collectif de sa promotion, "dont les trois quarts des personnes étaient âgées de plus de 40 ans".
Il lui semble d'ailleurs "cohérent" que cette orientation corresponde bien à des personnes ayant de l'expérience, "qui pourront en faire bénéficier le public". Elle a eu le sentiment "d'y être à la bonne place", en phase avec sa future fonction, qu'elle définit comme "être un appui pour que la personne accompagnée trouve son propre chemin".
Aujourd'hui, elle cherche activement son premier poste, dans un marché de l'emploi plutôt favorable. Dans l'idéal, elle aimerait débuter dans une structure de taille importante, "pour s'enrichir au contact d'autres professionnels, CIP comme assistants de service social ou CESF" (conseillers en économie sociale familiale).
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