La journée mondiale du travail social, organisée chaque troisième mardi du mois de mars, est consacrée, en 2021, à un thème qui ne parlera pas forcément tout de suite à tout le monde : "Ubuntu : je suis parce que nous sommes - Renforcer la solidarité sociale et la connectivité mondiale".
Le concept d'Ubuntu a été popularisé par Nelson Mandela, rappelle notamment l'Association internationale des écoles de travail social (AIETS), qui figure parmi les partenaires de cette journée mondiale. C'est "un mot, un concept et une philosophie qui résonnent avec les perspectives de travail social et de développement social des peuples et de leur environnement".
"Guidés par des principes éthiques, les praticiens et éducateurs du travail social et du développement social ont un rôle essentiel à jouer pour connecter les personnes, les communautés et les systèmes", poursuit l'AIETS, et pour "coconcevoir et coconstruire des communautés durables et promouvoir une transformation sociale inclusive".
Le thème de l'Ubuntu, retenu à l'issue d'une vaste concertation menée au sein de la Fédération internationale des travailleurs sociaux (IFSW, pour International federation of social workers), "jette les bases de la promotion d'un processus inclusif d'élaboration de nouveaux accords sociaux entre les gouvernements et les populations qu'ils servent".
Un message de solidarité et de reconnaissance de droits universels, donc, dont les travailleurs sociaux du monde entier étaient invités à s'emparer au cours des événements et autres débats organisés, à distance, ce 16 mars.
"La journée mondiale du travail social est une célébration qui vise à mettre en lumière les réalisations du travail social, à accroître la visibilité des services sociaux pour l'avenir des sociétés et à défendre la justice sociale et les droits humains", souligne d'ailleurs l'IFSW, à l'origine de ce rendez-vous annuel, organisé depuis 2007 mais dont les racines remontent plus loin, aux années 80.
A la faveur d'une rencontre entre les membres américains de la fédération et des représentants des Nations unies à New York, ont en effet lieu, à partir de 1983, des journées annuelles du travail social à l'ONU, dont le succès grandissant les amène à essaimer un peu partout dans le monde, chaque année, en mars ou avril. Jusqu'à ce que l'assemblée générale de l'IFSW ne décide, en 2004, d'organiser une première journée mondiale du travail social telle que nous la connaissons, trois ans plus tard donc, sur le thème "Travail social - Faire un monde de différence".
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