Covid 19 : une plateforme des ARS pour le recrutement temporaire

En Occitanie, face à la reprise de l'épidémie de covid 19, de nombreux postes sont à pourvoir dans le médico-social, via la plateforme RH lancée par le gouvernement.

 

Une plateforme RH des ARS

 

La direction générale de la santé (DGS) a lancé, le 21 juillet, une plateforme numérique qui s'adresse aux personnels médicaux, paramédicaux et médico-sociaux volontaires pour renforcer les effectifs des structures en cas de besoin.

 

Chaque agence régionale de santé (ARS) doit en assurer la promotion sur son territoire, alors qu'une deuxième vague de l'épidémie de covid 19 commence à sévir dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les foyers d'accueil médicalisé (FAM) ou les maisons d'accueil spécialisées (MAS).

 

Une première vague de 500 contrats

 

"Une première plateforme créée par un opérateur privé avait été mise en place lors du confinement. En Occitanie, elle a permis à 12 000 volontaires de s'inscrire, ce qui a abouti à 500 contrats, correspondant au quart de la demande des établissements", rappelle Régine Martinet, directrice adjointe de l'ARS Occitanie, chargée de l'offre de soins et de l'autonomie sur le médico-social.

 

Face aux besoins "particulièrement importants" dans les structures du secteur – Ehpad, établissements et services pour enfants et adultes en situation de handicap –, l'ARS Occitanie communique sur la nouvelle plateforme depuis le 9 septembre. Les profils les plus recherchés sont ceux d'aides-soignants, d'éducateurs spécialisés, d'aides-médico-psychologiques (accompagnants éducatifs et sociaux), de psychologues, infirmiers et médecins.

 

Aide à domicile et animation en Ehpad

 

"Il existe également des besoins sur les postes d'animation en Ehpad, de cuisinier et d'agent de service hospitalier, ainsi que sur le secteur du domicile", précise Régine Martinet. 

 

La plateforme s'avère particulièrement utile pour le secteur des personnes âgées, "dont la gestion est plus morcelée que dans le champ du handicap où les structures sont davantage gérées par des grosses associations qui peuvent pratiquer une mutualisation des personnels", souligne-t-elle.

 

Des personnels épuisés

 

Les candidats intéressés doivent remplir un formulaire en ligne en indiquant leur profil et leurs disponibilités. Ils peuvent sortir de leur école de formation, être entre deux contrats, de passage dans la région. 

 

"Aujourd'hui, les structures font face à l'épuisement de leur personnel après la première vague, il faut qu'elles puissent anticiper et se préparer à la deuxième, car elle met à mal de manière rapide l'organisation du travail", prévient Régine Martinet.

 

Un levier de fidélisation

 

Si les contrats sont temporaires car liés à la crise sanitaire, ils peuvent déboucher sur des recrutements en CDI dans un secteur marqué par le turn-over et qui peine à attirer. "La fidélisation des effectifs constitue un enjeu important pour les directeurs", confirme Régine Martinet.

 

Elle rappelle d'ailleurs que l'ARS Occitanie s'est engagée, fin 2019, dans un plan d'attractivité des métiers du grand âge avec plusieurs partenaires, dont Pôle emploi, le conseil régional, les conseils départementaux et les fédérations. Un plan bouleversé par la crise sanitaire, dont l'impact sur le recrutement à long terme dans le champ du grand âge et du handicap reste encore inconnu...

 

 

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En savoir plus

Deuxième vague sanitaire : l’État anticipe les besoins de personnel, article publié par Le Média Social (accès libre).

  

 

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