La plupart des centres de formation en travail social prévoient des possibilités de mobilité internationale.
L'Institut méditerranéen de formation et recherche en travail social (IMF) de Marseille en propose ainsi à ses étudiants quel que soit le niveau de formation (AES, ME, AS, Caferuis, Cafdes), pour des durées allant de deux à 14 semaines selon les filières.
Le projet doit présenter "la cohérence du stage souhaité avec la formation suivie et les objectifs visés : renforcer ses compétences linguistiques, interculturelles, professionnelles", explique Clémence Gay Mazé, conseillère technique mobilités internationales.
Le choix du lieu dépend de ses centres d'intérêt, par exemple "les pratiques communautaires au Canada, l'accueil des migrants ou la solidarité féminine au Maroc" ou encore la petite enfance au Sénégal.
Le plus souvent, l'étudiant doit choisir parmi des terrains proposés et validés par son institut de formation. La question linguistique est aussi à prendre en compte.
"Pour écrire leur projet de mobilité, ils peuvent consulter les 'fiches voyage' réalisées par d'autres étudiants, qui décrivent le pays et la structure visitée", indique pour sa part Joseph Diop, à la cellule internationale de l'Institut de travail social de la région Auvergne (Itsra).
Quelle que soit la destination, les étudiants doivent se préparer très en amont : "Nous validons les projets en février, pour un départ l'année suivante".
L'aspect financier est aussi important et le budget prévisionnel doit figurer dans le projet. "Les bourses Erasmus+ ou celles de la région pour les stages hors d'Europe ne couvrent pas tout, on conseille de prévoir des fonds complémentaires".
Une fois le projet validé, viennent les démarches administratives, "souvent assez lourdes", pour organiser son séjour : demande de visa ou de permis de travail, assurances, dossiers d'aides financières, recherche de logement... L'IMF fait souvent partir les étudiants à deux ou trois : "Ils prennent une colocation, cela les rassure".
Les relais dans les pays d'accueil sont un point essentiel. Ainsi l'IMF, qui fait partir chaque année 30 étudiants, a des liens privilégiés avec le Maghreb et des partenariats universitaires dans plusieurs pays d'Europe.
L'Istra, de son côté, compte huit partenaires – dont le Vietnam, Madagascar, la Côte d'Ivoire ou le Sénégal – au sein du projet Elisse (E-learning for intercultural skills in social education), financé par Erasmus+ pour former les futurs travailleurs sociaux à l'interculturalité et développer des outils d'enseignement à distance.
"Ils organisent des séminaires sur place, avec étudiants locaux et étrangers, autour des problématiques interculturelles rencontrées en stage, des différences de perception et de pratiques", précise Joseph Diop.
De retour en France, enfin, cette expérience viendra évidemment enrichir le CV mais peut aussi être mise en valeur dans le cadre des Erasmus Days ou du projet Aki, qui valorise les acquis de la mobilité internationale tout comme le Europass mobilité.
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