Ils étaient 7 800, en 2016, à travailler pour décrocher leur diplôme d’Etat d’assistant de service social (DEASS), dont 2 500 en première année. De jeunes diplômés qui, après trois années d’études, entrent sur le marché du travail pour accompagner des personnes, enfants ou adultes, confrontés à diverses difficultés (économiques, d’insertion, familiales, de santé, de logement) et les aider à trouver des solutions.
Comment optimiser ses chances de décrocher son premier emploi ? En mettant en avant cinq atouts majeurs.
La formation d’ASS compte 1 740 heures d’enseignement théorique mais aussi 1 790 heures de stages pratiques ! "Les expériences de terrain ont autant d’importance que le reste de la formation", rappelle Céline Lembert, secrétaire nationale de l’Association nationale des assistants de service social (Anas). "Les professionnels doivent absolument les mettre en avant".
Il n’y a pas de secrets, les premiers postes sont souvent décrochés grâce au travail de partenariat et de réseau réalisé durant ses stages. La recherche du premier job est le moment d’activer ses contacts afin de récolter, notamment, informations et conseils.
Les assistantes sociales peuvent travailler dans le secteur public – collectivités territoriales, hôpitaux, agences publiques, Education nationale, etc. – mais aussi dans le secteur privé, notamment pour des entreprises, ainsi qu’en libéral.
Comme les domaines d’intervention sont très nombreux (logement, santé, aide sociale à l’enfance, etc.), les débouchés, comme les missions, sont donc très variés. Si le candidat n’a jamais expérimenté le secteur dans lequel il postule, il peut néanmoins mettre en avant des compétences développées au cours de ses différents stages.
"Il y a toujours des missions qui se croisent, des savoir-être et savoir-faire identiques d’un secteur à l’autre, comme, par exemple, les capacités de communication, de proposition, d’autonomie, de travail en partenariat ou en équipe", rappelle Céline Lembert.
Au cours de sa formation, l’assistant de service social travaille sur un mémoire d’initiation à la recherche, d’une cinquantaine de pages, sur une thématique qu’il choisit, souvent en lien avec l’un de ses premiers stages. "C’est le moyen de montrer que l’on est en capacité de prendre de la hauteur sur une problématique qui, sur le terrain, a questionné", détaille Céline Lembert.
Il est nécessaire d’étudier en amont la structure pour laquelle le jeune diplômé postule afin de mettre en perspective ce qui, dans son parcours, manifeste son intérêt pour la population accompagnée et les missions de ce service.
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