Les difficultés de recrutement concernent en particulier les aides-soignants dans les établissements pour personnes âgées et personnes handicapées. © Getty imagesEmplois du social et du médico-social : 35 000 postes seraient vacants
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Entre le 16 octobre et le 7 décembre 2023, les fédérations d'employeurs du médico-social privé non lucratif Fehap et Nexem, réunies au sein d'Axess, ont ausculté la situation de leurs adhérents du point de vue des ressources humaines.
L'enquête a permis de recueillir la réponse de 383 structures, représentant 133 000 postes, soit 17 % des salariés d'Axess. Les résultats ont été publiés le 24 avril.
Davantage de postes vacants
Selon les retours des adhérents, 4,4 % des postes restent vacants, soit près de 5 900 postes.
En rapportant ce taux de vacance à l’ensemble des effectifs d’Axess, cela pourrait représenter un total de près de 35 000 postes vacants au 30 septembre 2023, contre 30 000 en 2021 lors de la précédente édition.
Une situation critique
Les difficultés de recrutement s’aggravent dans tous les secteurs, et principalement dans ceux du grand âge et de la petite enfance.
Si tous les métiers sont touchés, les difficultés sont particulièrement accrues pour le recrutement du personnel médical et des aides-soignants dans les établissements pour personnes âgées et personnes handicapées.
Dans le secteur du handicap, de la protection de l’enfance et de la protection juridique des majeurs, l’accroissement des difficultés de recrutement porte sur les postes d’éducateurs spécialisés et d'autres professionnels de la filière éducative et sociale.
Des départs en hausse
Les structures rencontrent des difficultés pour recruter des salariés mais assistent aussi à une accélération des départs, avec un taux de départ de 21,4 % en 2022 parmi les répondants.
Le baromètre met aussi en avant l’augmentation du nombre de démissions, principalement attribuable à des "rémunérations moins attractives et des conditions de travail jugées trop contraignantes".
Améliorer l’attractivité
Le baromètre met en évidence "la montée en puissance des demandes de contrats à durée déterminée (CDD) au détriment des contrats à durée indéterminée (CDI)".
Pour améliorer leur attractivité, les structures mettent en place des solutions RH (job dating, utilisation des réseaux sociaux, etc.), et recrutent "des personnels non diplômés avec un accompagnement à la qualification via une politique de formation soutenue et un recours plus important à l’alternance".
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