Le département de Loire-Atlantique réfléchit à la création de "maisons d’assistants familiaux", permettant des temps de répit pour ces derniers. © Getty imagesEn Loire-Atlantique, un plan pour recruter des assistants familiaux
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Alors qu'il emploie environ 600 assistants familiaux (aussi communément appelés familles d’accueil), le département de la Loire-Atlantique observe une diminution notable, au fil des années, de ces professionnels accueillant les enfants placés à la suite d’une mesure de protection de l'enfance.
Plus d'efficience
Comparativement à des départements similaires, comme l’Ille-et-Vilaine ou la Gironde, où 40 % des enfants placés le sont au sein de familles d’accueil, "la Loire-Atlantique compte 20 % d’enfants placés accueillis chez des assistants familiaux", note Claire Tramier, vice-présidente famille et protection de l’enfance.
"Ce n’est pas normal, nous devons donc être plus efficient, c’est pourquoi nous mettons en place un plan d’actions destiné à recruter des assistants familiaux".
Des salaires revalorisés
L’objectif ? 50 familles d’accueil en plus par an. D’autant que parmi les familles en activité, nombreuses sont celles proches de la retraite. Un projet ambitieux, qui se décline en 3 axes, à commencer par la revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail.
"Nous avons revalorisé le salaire pour les assistants familiaux disposant d’un seul agrément, explique Claire Tramier. Nos partenaires associatifs ont fait de même."
Des maisons d'assistants familiaux
En ce qui concerne les conditions de travail, l’attention se porte surtout sur les moments de répit nécessaires aux professionnels, qui accueillent pour beaucoup des enfants à besoins spécifiques aux parcours de soins très denses, ainsi que sur les possibilités de relais rendant possibles ces répits.
Le département réfléchit à la création de "maisons d’assistants familiaux", où seraient proposés à la fois le partage d’expérience et la possibilité de confier l’enfant sur un temps donné.
Fluidifier le recrutement
Autre axe stratégique : l'amélioration et la simplification de la procédure de recrutement. En effet, une fois que la protection maternelle et infantile (PMI) a délivré un agrément positif, la personne est apte à recevoir un enfant chez elle : mais dans les faits, il se passe parfois plusieurs mois avant que ce ne soit le cas.
"Nous avons donc recruté une chargée de pilotage afin de travailler avec les professionnels concernés, pour une communication plus fluide et plus rapide. Dans certains départements, les nouveaux assistants familiaux ont un coup de fil dans la semaine !"
Éviter la déperdition
Enfin, il s’agit de faire vivre la campagne de communication pour faire savoir que le département recrute, tout en facilitant l’accès à un meilleur aperçu de ce métier, notamment par le biais de réunions d’information où les assistants familiaux en poste répondent aux questionnements relatifs à leur métier.
"Jusqu’à présent, il y avait beaucoup de pertes en ligne avant même ces réunions, observe Claire Tramier. L’idée est donc de simplifier l’accès web pour arriver directement sur la bonne page. Nous avons aussi créé une adresse mail générique pour les questions".
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