Créé en 2010, ce dispositif national est un "engagement volontaire au service de l'intérêt général", ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans (jusqu'à 30 ans pour les personnes en situation de handicap).
Accessible sans condition de diplôme et indemnisé 580 euros net par mois, il peut être effectué dans "neuf domaines d'intervention reconnus prioritaires pour la Nation", dont la solidarité, la santé, l'action humanitaire ou l'éducation pour tous.
Les jeunes peuvent ainsi s'engager auprès d'associations, de collectivités territoriales ou d'établissements publics, pour une période de 6 à 12 mois, en France ou à l'étranger, à temps partiel ou à temps plein.
En matière de solidarité, selon l'Agence du service civique, qui coordonne le dispositif, le volontaire "peut aider les bénéficiaires dans leurs démarches administratives ou leurs déplacements, orienter les publics dans les administrations, les services d’aide à la personne ou dans les démarches qu’ils viennent y effectuer tout en sachant les rassurer".
Cela dit, il n'est pas "travailleur, médiateur social ou auxiliaire d’aide à domicile", prend soin de souligner cet organisme public. "Il ne peut pas prendre de décisions qui risqueraient d’entraîner des conséquences lourdes en cas d’erreur d’appréciation et il ne doit jamais être seul dans des situations qui pourraient être dangereuses pour lui ou pour le public accompagné".
L'accueil d'un volontaire ne s'improvise donc pas, et l'agence du service civique met un guide pratique à la disposition des structures du secteur social et médico-social.
"Si le service civique est utile à la société, il est aussi utile aux volontaires", constate pour sa part Isabelle Prats-Wattel, responsable de la communication de l'association Unis-Cité, qui propose de nombreuses missions en service civique. L'association affiche ainsi un taux de 82 % de sorties du dispositif vers un emploi ou une formation.
"Le temps de leur mission, les volontaires développent un réseau qui va permettre à certains de rebondir vers un emploi dans le secteur découvert", observe-t-elle. Les volontaires ont d'ailleurs accès à des jours d'accompagnement dans leur projet personnel et professionnel, dont une préparation à l'oral, dans la perspective d'entretiens de recrutement.
"Le travail au contact de publics sensibles dans un cadre collectif et encadré développe des qualités sociales et comportementales qui sont transposables dans les métiers du social et médico-social", avance par ailleurs l'agence du service civique.
Et les volontaires valident l'expérience : 80 % d'entre eux estiment que leur mission a eu "un impact positif sur leur projet d'avenir et leurs perspectives professionnelles", selon le baromètre 2019 Ifop pour l'Agence du service civique.
Enfin, dans la même étude, près de 70% des employeurs interrogés affirment que le service civique constitue un atout dans un CV.
Voir nos offres d'emploi.
Les fiches métiers.
Les articles :
De nombreuses ressources sont disponibles sur le site de l'Agence du service civique.
Cet article vous a plu ? N'hésitez pas à le partager !
Nous vous enverrons des e-mails contenant des conseils, des astuces et des tendances, ainsi que des informations sur l'entreprise et des opportunités d'emploi.