Les services d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés apportent un soutien aux personnes handicapées afin de favoriser leurs liens sociaux et d’améliorer leur accès aux services offerts par la collectivité, tout en apportant un accompagnement médical.
Ils réalisent donc les mêmes missions d’intégration sociale et professionnelle que les services d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) mais proposent, en outre, des soins réguliers et coordonnés ainsi qu’un accompagnement médical et paramédical en milieu ouvert.
Ils prennent en charge des personnes souffrant de troubles psychiques ou ayant une déficience motrice ainsi que, dans une moindre proportion, des personnes ayant eu un traumatisme crânien. Six sur 10 n'ont pas d'activité professionnelle. Elles sont orientées vers les Samsah par une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Une équipe pluridisciplinaire intervient au sein des Samsah : travailleurs sociaux, psychologues, chargés d’insertion mais également auxiliaires médicaux, aides-soignants et médecins. Ces services bénéficient d’un double financement du département et de l’assurance maladie pour la partie soin.
Au sein du Samsah, le directeur sera chargé :
Son autonomie et ses responsabilités dépendront de l’indépendance du Samsah ou de son rattachement à une structure plus large pouvant comprendre d’autres structures, comme des SAVS, des foyers d’hébergement ou des ESAT. Dans cette situation, il devra se conformer aux orientations plus larges de l’association gérant la structure.
Les Samsah font souvent partie d’un ensemble plus large comprenant un foyer d’hébergement et un service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS). Ils sont parfois autonomes. En tout état de cause, il existe environ 400 Samsah en France.
Ces services appartiennent essentiellement au secteur privé non lucratif (93 %) et les directeurs relèvent de la convention collective nationale de 1966. Quelques Samsah sont toutefois gérés par des organismes publics.
Le salaire du directeur d’un Samsah sera généralement fixé dans le cadre de la convention collective dont il relève – à savoir, le plus souvent, celle de 1966.
De ce fait, son salaire mensuel devrait au minimum varier d'environ 3 770 euros en début de carrière à 4 826 euros après 28 ans d'ancienneté. Ces salaires sont légèrement inférieurs lorsque le directeur a un diplôme de niveau II et non I.
Justifier du certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement (Cafdes) ou d’un master en management d’une organisation sociale ou médico-sociale sera souvent un prérequis pour la candidature. Une expérience significative, notamment en management d’équipes, dans une structure du secteur médico-social ou du handicap sera également un atout.
Un diplôme de niveau II peut toutefois, parfois, être suffisant, en particulier dans les plus petits services, notamment si le candidat est titulaire ducertificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (Caferuis) – complété, le cas échéant d’une autre formation initiale (médicale ou éducative, par exemple).
Le référentiel métiers du sanitaire, du social et du médico-social de l’Apec, en partenariat avec Unifaf et son Observatoire.
"Le secteur médico-social – Comprendre pour agir mieux", Anap en partenariat avec la CNSA, juillet 2013.
"Les établissements et services pour enfants et adolescents handicapés – Résultats de l’enquête 2010", Drees, mars 2013.
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