Financés par les départements, les services d’accompagnement à la vie sociale ont pour finalité principale d’assurer le maintien des personnes handicapées (qui peuvent également être des travailleurs handicapés) dans leur milieu ordinaire de vie.
Pour ce faire, ils leur apportent une assistance et un accompagnement pour tout ou partie des actes essentiels de l’existence mais également un accompagnement social en milieu ouvert et un apprentissage de l’autonomie. Ceci passe notamment par un soutien à la restauration des liens sociaux (familiaux, scolaires, professionnels…), à la réalisation de leur projet de vie et par des mesures favorisant l’accès aux services offerts par la collectivité.
Ces services accueillent, sur décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), très majoritairement (à 70 %) des personnes présentant des déficiences intellectuelles et/ou psychiques. Un tiers des publics accueillis sont sans activité professionnelle mais vivent à 80 % dans leur propre logement.
En majorité, ce sont des travailleurs sociaux (assistants de service social, auxiliaires de vie sociale, aides médico-psychologiques, conseillers en économie sociale et familiale, éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, chargés d’insertion) et des psychologues qui interviennent au sein d'un SAVS.
Les missions du directeur ou de la directrice de SAVS sont multiples :
L'étendue des missions et le degré d'autonomie du directeur d'un SAVS sont cependant susceptibles de varier en fonction de la taille du service et de l'organisation de sa structure gestionnaire.
On recense environ 955 SAVS. Ceux-ci sont régulièrement annexés à des foyers d’hébergement et travaillent en coopération avec des services d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah). Les SAVS offrent près de 35 500 places. Les SAVS peuvent également être autonomes.
Plus de 92 % des SAVS sont gérés par des associations. Quelques SAVS sont gérés par des structures publiques et très peu le sont par des structures privées commerciales.
Le directeur de SAVS relèvera, dans la majorité des situations, de la convention collective de 1966 qui prévoit un salaire mensuel allant d'environ 3 770 euros en début de carrière à 4 826 euros après 28 ans d'ancienneté.
Ces salaires sont légèrement inférieurs lorsque le directeur a un diplôme de niveau II et non I.
Pour exercer la mission de directeur de SAVS, vous devrez, le plus souvent, justifier être titulaire du certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement (Cafdes) ou d’un diplôme de niveau 1 du secteur sanitaire ou médico-social. Un master en management d’organisation sociale et médico-sociale (Moss) peut également être présenté. Une expérience professionnelle antérieure dans le secteur médico-social ou du handicap est souvent également requise, notamment en matière de management d’équipes pluridisciplinaires.
Dans les petits services, il est possible de postuler avec un diplôme de niveau II de type "certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale" (Caferuis), assorti le cas échéant d’une expérience professionnelle antérieure dans le secteur du handicap avec management d’équipes.
Le référentiel métiers du sanitaire, du social et du médico-social de l’Apec, en partenariat avec Unifaf et son Observatoire.
"Le secteur médico-social – Comprendre pour agir mieux" de l’ANAP, en partenariat avec la CNSA, juillet 2013.
"Les établissements et services pour enfants et adolescents handicapés – Résultats de l’enquête 2010", DREES, mars 2013.
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