Respectivement âgées de 25 et 19 ans, Léa et Lucia ont abandonné des études supérieures qui ne correspondaient pas à leurs envies professionnelles, pour se réorienter vers le travail social. Elles nous font part de leurs expériences, pleines d'enseignements.
"J'ai passé mon bac en 2013", se souvient la première, "et j'ai louvoyé entre une année en fac de sociologie et un échec au concours d'assistant social, par manque d'expérience et de maturité".
Mais la motivation est là. "Je savais que je voulais travailler dans le social". Elle devient auxiliaire de vie spécialisée dans une association qui accompagne des personnes atteintes de traumatismes crâniens, TCA, en Gironde.
Cinq ans d'activité et une formation qualifiante plus tard, elle a trouvé l'assurance professionnelle et personnelle qui lui manquait pour s'engager dans la formation au diplôme d'assistant de service social, son premier choix.
De son côté, Lucia a obtenu le bac (économique et social) en juin 2019. Inscrite dans la foulée à la faculté de gestion de Nancy (Meurthe-et-Moselle), elle déchante : "Ce n'était pas fait pour moi, l'enseignement me paraissait froid alors que j'avais besoin de me confronter au réel et aux autres".
Elle renonce quelques semaines après la rentrée, commence à travailler dans un magasin pour gagner sa vie. Et met à profit cette pause pour mûrir son projet professionnel : devenir éducatrice de jeunes enfants. "J'ai toujours eu un bon contact avec les enfants, et m'engager dans cette voie m'apparaît pleine de sens", assure la jeune femme, qui apprécie la formation en alternance.
Renseignements pris sur les établissements de formation, les deux candidates ont dû s'inscrire sur Parcoursup pour formaliser leur candidature. Ce qui a leur permis de vérifier la règle d'or de la plateforme d'accès à l'enseignement supérieur : toujours conserver son dossier scolaire et, surtout, son identifiant national élève (INE).
"Heureusement que j'avais gardé mes bulletins de notes et ma carte d'étudiant de 2013 qui comporte mon INE, j'ai pu m'identifier avec", confirme Léa. Pour Lucia, bachelière de fraîche date, les choses ont été plus simples : "J'avais déjà un dossier Parcoursup et toujours ma convocation aux épreuves du bac, mentionnant l'INE".
Cet identifiant composé de 11 caractères figure ainsi sur de multiples documents (certificat de scolarité, relevé de notes, carte d'étudiant...) mais, s'il s'avère impossible de remettre la main dessus, les candidats peuvent se tourner vers leur ancien lycée ou leur établissement d'enseignement supérieur pour l'obtenir.
Au-delà des formalités administratives, l'expérience et la motivation constituent des pièces maîtresses pour forcer la décision des jurys. Léa et Lucia ont donc rédigé leurs CV et lettres de motivation avec le plus grand soin.
"Mes notes ne sont pas prises en compte, et sont invisibles par l'IRTS auquel je postule", souligne Léa, donc "mon CV et ma lettre de motivation, ainsi que mon expérience et ma confiance en moi sont mes meilleures armes".
Lucia, enfin, a pour sa part tiré de son emploi actuel "un grand sens de la sociabilité et le goût du travail en équipe", ce qu'elle a souligné dans sa candidature.
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