Bien sûr. On le fait d'autant plus volontiers que dans le secteur de l'économie sociale, il est très rare qu'on fasse de l'approche directe de cadres et dirigeants. Pour des raisons culturelles et éthiques, nos clients nous demandent en effet, souvent, de ne pas solliciter directement des directeurs exerçant dans d'autres structures.
Les réseaux sociaux, et en particulier LinkedIn, constituent donc de formidables outils pour faire du sourcing, c'est-à-dire repérer des professionnels qui ont le profil correspondant au poste pour lequel nous recrutons.
On travaille à partir de mots-clés. On peut, par exemple, faire des requêtes avec les mots DRH et Ehpad ou DAF et ESS, ce qui permet en quelques clics de trouver une liste de dirigeants qui exercent, ou ont exercé, cette fonction dans le secteur d'activité voulu.
Conséquence : pour apparaître dans les radars des recruteurs, il faut absolument penser à utiliser les bons mots-clés dans son profil. Sinon, vous n'êtes pas visible des cabinets de recrutement.
Etre actif sur le réseau social. Il ne faut pas se contenter de décrire son parcours et de se mettre en contact avec quelques collègues et connaissances professionnelles ou personnelles. Il faut chercher à développer son réseau de relations, à la fois auprès de confrères et consœurs qui font le même métier que vous, mais aussi auprès de dirigeants ayant d'autres fonctions mais exerçant dans votre secteur d'activité.
Pour être visible, vous avez aussi tout intérêt à commenter des contenus produits par d'autres et à poster vos propres articles. C'est un moyen très efficace pour se faire connaître.
Oui, absolument. Lorsque vous naviguez sur Internet, vous laissez forcément des traces, parfois sans en avoir conscience. Le recruteur va regarder ce que vous écrivez, ce que vous commentez, votre façon de vous comporter.
Celui qui propose des réflexions intéressantes sur son métier, l'actualité du secteur social et médico-social ou les projets de son établissement marque des points. Celui qui, en revanche, se montre agressif ou qui réagit à tout et n'importe quoi ne met pas, lui, toutes les chances de son côté !
Cela ne vous disqualifie pas, mais ce n'est pas un très bon signal. Car un cadre ou un dirigeant de l'ESS ne peut pas ignorer l'importance du numérique. Le digital modifie la façon de travailler et d'entrer en relation avec ses salariés, ses clients, ses partenaires.
Etre invisible sur les réseaux sociaux, c'est prendre le risque d'être perçu comme hors du temps et des évolutions sociétales. Cela ne signifie pas qu'il faut forcément se mettre en avant et faire du "personal branding" à outrance. Mais dire qui on est, parler de son établissement et de ses projets, c'est un plus pour un dirigeant.
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