Cours de langues étrangères, séjours linguistiques, volontariat à l'international… Autant de possibilités pour améliorer sa connaissance et sa pratique d'une langue étrangère, que ce soit pour faciliter la communication avec les publics accompagnés (migrants, mineurs non accompagnés...), pour ajouter une ligne à son CV, voire pour tenter l'aventure du travail social à l'étranger.
La formule la plus simple et abordable reste les classiques cours de langue. A distance ou en présentiel, ils peuvent être financés par le compte personnel de formation (CPF) de tout salarié, via la plateforme en ligne "Mon compte formation", qui référence les organismes agréés.
Une autre possibilité, assez classique mais moins courante, est de se perfectionner dans le cadre d'un échange linguistique.
Des sites web tels que Conversation exchange ou Easy Language Exchange mettent ainsi en relation des locuteurs d'idiomes différents pour des conversations linguistiques, là aussi en présentiel, par exemple avec un expatrié britannique vivant en France, ou à distance, via une application d'appels audio ou vidéo telle que WhatsApp, Skype, Zoom... disons avec un étudiant espagnol.
Autre option, plus immersive : le séjour linguistique de courte durée à l'étranger.
Il peut, lui aussi, être financé par le CPF si la formule proposée inclut une préparation au passage d'un test attestant un certain niveau de maîtrise de la langue étrangère concernée – à l'image des certifications Bright ou Toeic (Test of English for International Communication) pour l'anglais.
Enfin, à l'étranger toujours mais plus ambitieux : le volontariat international permet de concilier apprentissage ou perfectionnement d'une langue et expérience d'engagement.
C'est ce qu'a fait Laura Mouly, une éducatrice spécialisée partie en Espagne juste avoir obtenu son diplôme d'Etat, il y a quelques années, dans le cadre du service volontaire européen – aujourd'hui "corps européen de solidarité" –, un programme de mobilité financé par l'Union européenne et destiné aux jeunes Européens jusqu'à l'âge de 30 ans.
"J'ai été volontaire pendant un an dans une association intervenant auprès d'une population gitane sédentaire à Valence", raconte la jeune femme. "Les projets de l'association étaient variés : accompagnement scolaire, distributions alimentaires et vestimentaires, activités de loisirs... Je ne parlais pas un mot d'espagnol en arrivant sur place, mais j'ai pu suivre des cours intensifs financés dans le cadre du programme de volontariat, et au bout d'un mois et demi, mon expression était beaucoup plus fluide".
Exerçant aujourd'hui en institut médico-éducatif (IME), elle recommande l'expérience à ses pairs : "Ce fut très enrichissant et formateur, cela ouvre d'autres horizons et permet de découvrir d'autres visions du travail social".
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